Claude Sécardin a intégré l’administration pénitentiaire en 1991 et dès 1993, elle a été affectée au Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes. Claude a exercé en tant que surveillante pendant 31 ans, jusqu’à son départ à la retraite en septembre 2024.

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Lors de notre rencontre, sa sensibilité saute immédiatement aux yeux. Malgré des décennies passées à évoluer derrière les barreaux, Claude n’a rien perdu de son empathie. La maltraitance infantile, un sujet qui l’a toujours touchée, a pris encore plus de poids lorsqu’elle est devenue mère. Travailler au contact de femmes condamnées pour de tels actes a parfois été une épreuve pour elle. Elle se dit également heurtée par la grossièreté, illustrant à travers son témoignage combien le rapport à la violence peut être difficile à appréhender dans ce métier.

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Désormais retraité, Claude a tourné la page de l’univers carcéral et affirme

« étonnamment ne plus y penser ». Pourtant, elle nourrit un projet qui pourrait y être lié : l’écriture d’un livre. Il est fort probable que la maltraitance infantile y occupe une place centrale.